Non, l’email n’est pas mort !

Avec le RGPD et la nouvelle loi du 25 mai dernier, nous entendons souvent nos clients se détourner de l’e-mailing.
D’une part, parce que leur base de données s’est fortement réduite, d’autre part parce qu’ils voient leur taux d’ouverture dégringoler.  Et pourtant… L’e-mailing reste l’un des premiers convertisseurs de prospects. Au lieu de lui tourner le dos, il faut tout simplement adapter sa communication. Parce que, oui, l’e-mailing à tout-va fonctionne moins bien, mais le ciblé, lui, cartonne.  Lisez la suite de l’article et apprenez à écrire correctement un e-mailing. 

Avant d’entrer dans le vif du sujet, nous souhaitions mettre en lumière les chiffres de l’année passée.

 

Les résultats parlent d’eux-mêmes : l’e-mailing est bel et bien utile en marketing.

Quand on voit que 75% des personnes se rendent en boutique pour acheter un produit ou un service promu dans la newsletter, on constate son fort pouvoir conversionnel. Les chiffres mettent également en avant le fait qu’il faut désormais personnaliser un maximum ses mails et les rendre responsive pour augmenter son taux d’ouverture. Concrètement, comment devez-vous vous y prendre ? Allons-y étape par étape.

Etape 1 : améliorer sa base de données.

Avant de vous attaquer au rédactionnel, apprenez à connaître vos destinataires.  Vous faisiez peut-être partie des personnes qui créaient des bases de données en cherchant vos potentiels clients sur internet ou, pire, vous en avez achetées Avec le RGPD, votre base a fondu comme neige au soleil et compte désormais qu’une centaine de personnes réellement intéressées par vos produits ou services. 

Heureusement, en appliquant ce qui va suivre vous pouvez rapidement étoffer votre liste de contacts.

L’une des méthodes les plus efficaces, ce sont les bonus. Offrez un bonus à vos clients et demandez-leur en échange d’indiquer leur adresse mail.

Il doit être en phase avec ce qu’ils recherchent et être proposé en amont de l’achat. En plus de les enthousiasmer , il les incitera inconsciemment à acheter votre produit.

Les bonus peuvent être des guides, des e-books à télécharger. En échange d’offrir un support, demandez une adresse e-mail et une autorisation pour leur envoyer des actualités et des promotions à l’occasion. 

 

Ne demandez que les infos nécessaires et indispensables dans votre formulaire. Plus les champs seront nombreux, plus l’internaute se démotivera.
Si vous ne personnalisez pas vos emails, ne demandez pas leur nom et prénom par exemple. Vous pourrez toujours le faire par après.

Vous pouvez également créer un formulaire en deux étapes.

La première étape consiste à répondre à une question simple par un clic : « Oui, je veux recevoir GRATUITEMENT l’e-book ». C’est ce qu’on appelle ,en marketing, mettre un pied dans la porte.

La deuxième étape consiste à entrer un champ informatif, comme une adresse mail.
Soyez créatif ! Vous pouvez organiser un concours, établir un coaching, inviter à participer à un test et envoyer les résultats par email. « Ces subterfuges » enlèvent l’aspect contraignant du formulaire. Ils jouent aussi sur l’expérience de l’internaute et la relation que vous tissez avec lui. 

 

 

Etape 2 : nettoyer sa liste.

En ne gardant que les personnes qui sont intéressées par votre contenu, vous augmentez votre taux de conversion et vous pouvez établir une communication sur mesure. Comment ? Relevez les résultats, analyser les statistiques, regardez les dernières ouvertures, le nombre de clics… et effacez ceux qui ne semblent plus intéressés. Supprimez également tous les contacts avec des adresses erronées. 

Etape 3 : réveiller les morts.

Vos destinataires sont moins réactifs ? Vous voyez une diminution progressive de réaction ? Et si vous changiez tout simplement votre solution d’e-mailing ?  

Le changement de nom de l’expéditeur est une méthode simple et efficace pour éveiller la curiosité de vos destinataires. En général, ils vont cliquer pour découvrir de quoi il s’agit. 

Utilisez un ton rédactionnel plus choc ou  secouez gentiment vos contacts.  Ecrivez par exemple en objet  « Ne venez pas vous plaindre après  !  » et en preheader : « Nous ne gardons pas les curieux passifs dans nos contacts ! »

Couplez l’emailing au retargeting Facebook / Google. Le retargeting consiste à utiliser les données de navigation stockées dans les cookies de vos internautes générées par un code de tracking et présent sur vos pages web. Pour en savoir plus, nous vous invitons à lire notre article. 

 

 

Etape 4 : augmenter le taux d’ouverture.

Un bon taux d’ouverture tourne autour de 25% d’ouverture pour un envoi à plusieurs milliers d’abonnés. Ce taux peut aller jusqu’à 50-80% dans le meilleur des cas. Nous ne parlons pas là d’un envoi à des prospects, mais bien à une base d’adresses qualifiées.

Le rédactionnel et la personnalisation déterminent majoritairement l’ouverture et tout particulièrement :

  • L’expéditeur

Si la personne connait l’expéditeur, elle s’attardera au point deux : l’objet. 

  • L’objet

Votre prospect ou votre client regarde ensuite l’objet de l’e-mail. S’il a l’impression qu’il lui est directement adressé, il aura trois fois plus tendance à ouvrir son e-mail.  

  • Le design

Il est important de soigner le design de vos e-mails pour conserver votre taux d’ouverture. Si votre design est attrayant, votre contact sera deux fois plus susceptible d’ouvrir votre second mail.

  •  L’offre

Est-elle intéressante ? Est-elle mise en avant dans l’email.
En marketing, il est très important de rédiger son mail et de le penser dans cet ordre là.

Notez que l’objet reste le critère le plus important.
Voici comment le rédiger correctement :

  • Utilisez des leviers qui suscitent l’émotion : la peur, l’urgence, la culpabilité.
  • Jouez sur la confiance. Exemple : « 20 ans de conseils en une année « 
  • Faites attention à la longueur de l’objet. Entre 50 et 100 caractères
  • Testez les émogies.
  • N’oubliez jamais le preheader. C’est la première phrase qui apparait dans votre email. C’est surtout valable quand on utilise un smartphone. Si vous n’en insérez pas, vous aurez la première phrase par défaut de votre newsletter qui n’est pas toujours vendeuse. Essayez d’intégrer un preheader qui renforcera l’objet de votre email.

Soignez également le contenu du mail et pensez aux détails comme le bouton de désinscription qui doit être visible.
Ayez une raison qui explique pourquoi vous envoyez un email. Basez-vous sur une notion de temporalité restreinte pour justifier votre offre.  Vous créerez ainsi un besoin ponctuel chez votre client. Ces quelques points évitent l’effet spam et le désabonnement. 

 

A vous de jouer !

Il est temps de rédiger vos campagnes d’e-mailing comme de véritables pros ! Ou de nous les confier… N’hésitez pas à nous contacter pour qu’on les rédige et les envoie à votre place.

 

 

 

 

source : https://blog.marketing-management.io/chiffres-emailing-2018